Fort du succès remporté par la série diffusée sur France Télévisions mêlant prises de vue réelles pour les décors et images de synthèse pour les insectes, Thomas Szabo et Hélène Giraud imaginent une aventure qui fourmille de rebondissements.
Le sujet étant la découverte du monde vivant la production a choisi de s’engager dans une démarche responsable lors du tournage.
Bénéficiant de la subvention “AGIR + : soutien aux tournages éco-responsables ” accordée par la région Provence-AlpesCôte d’Azur, qui leur garantie un appui financier et technique, la production a pu mettre en place des actions pour réduire l’ impact environnemental du film.
Ainsi, les émissions de CO2 ont donc été réduites à leur strict minimum, notamment grâce à l’utilisation du calculateur Carbon’Clap qui permet d’estimer, en amont de la réalisation du tournage, les émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) .
Un des premiers postes émetteurs lors d’un tournage étant comme bien souvent les transports, un important travail de repérage a eu lieu afin de limiter au maximum les changements de décors et les distances entre ces derniers. Deux zones ont été sélectionnées afin de rassembler l’ensemble des cadres correspondant au mieux aux attentes du réalisateur, l’une se situant au sein du Parc National du Mercantour, l’autre dans celui des Ecrins. Tout a été ensuite mis en œuvre pour réduire encore les émissions de CO2 liées aux déplacements en ayant recours aux ressources nécessaires les plus proches possible(location du matériel technique, hébergement, camions restés sur place chaque soir grâce à un gardien logé dans un camping-car (équipé de panneaux photovoltaïques). Les repas étaient servis sur place par une ferme GAEC, Le Mérinos, garantissant des produits locaux, bios, sains et traditionnels, le tout sans vaisselles jetables en plastique et en garantissant le recyclage des déchets.
Le tournage se déroulant en pleine nature, il ne peut y avoir de raccordement électrique de type forain, l’usage de groupes électrogènes, très émetteur de CO2, était donc l’unique solution. Afin de brider ces émissions, la production a loué deux entités dont l’une des plus petites du marché (2 KW) qui est la seule utilisée au quotidien, notamment pour alimenter le studio 3D temporaire. Mais surtout elle a poussé son repérage pour déterminer les heures de tournages les plus adéquates permettant l’usage exclusif de la lumière naturelle.
La production ayant lieu en plein cœur de zones protégées, de nombreuses mesures ont été prises afin de nuire le moins possible à la Nature environnante en collaboration avec les gestionnaires des Parcs Nationaux.
Minuscule apparaît donc comme une véritable ode à la nature, magnifiée par la 3D relief, qui a su mettre en accord la parole et les actes, ce qui renforce d’autant plus son message de sensibilisation au respect de la Nature et plus particulièrement au monde minuscule des insectes.
Pour en savoir plus, rendez vous sur le blog du film