A l’issue de la 7e édition des Deauville Green Awards, le prix spécial Ecoprod a été attribué à Salvo Manzone pour son film “Une structure porteuse, histoires de déchets”.
Ce documentaire est né de l’histoire personnelle du réalisateur et de sa sensibilité aux problèmes environnementaux. Aussi il était évident pour lui de le réaliser en respectant à la fois ses principes et l’objet même du film.
Le film commence par la vue sur une décharge sauvage depuis la fenêtre de Salvo Manzone en plein coeur du centre historique de Palerme. A partir de ce site qui l’affecte directement, il nous fait découvrir le monde complexe du traitement des déchets pour en arriver à la démarche dite “zéro déchet”.
Les principales actions prises pour réduire l’impact du tournage consistaient à simplifier la logistique de la production : sélectionner certains membres de l’équipe sur le même critère de proximité : la plupart vivaient à Palerme, le lieu principal du tournage, voire à coté de l’appartement concerné. Pendant la préparation et le tournage, les déplacements en avion et en voiture ont été limités et les longs voyages optimisés par rapport au planning. Par exemple, même si l’un des intervenants du film est américain (Paul Connett), le planning a été organisé pour le filmer lors de ses conférences déjà prévues en Italie. Cela a évité de longs vols transatlantiques.
L’équipe était composée de 5 personnes afin de pouvoir se déplacer dans une seule voiture. Pour le catering, les repas au restaurant ont été privilégiés plutôt que les livraisons ou les fastfoods qui utilisent toujours des assiettes et couverts jetables. Sur les consommations d’énergie et la gestion de rushes, la production a mis en place une gestion responsable.
Grâce au Prix Challenge Sony-Le Repaire, Sony a mis gratuitement une nouvelle camera à disposition de la production pendant les semaines du tournage. Cette sorte d’économie du partage a un impact écologique important, en évitant une surproduction d’électronique très gourmande en énergie, eau et ressources rares.
Salvo Manzone conclut :” C’est un peu d’organisation en plus, mais c’est facilement gérable”.
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